Guide : choisir sa VMC, simple flux ou double flux ?
La ventilation mécanique contrôlée (VMC) permet d’assainir la qualité de l’air de votre habitation et agit sur votre bien-être et votre santé. Il est donc important de bien la choisir. Il existe toute gamme de prix pour les VMC mais il est conseillé de privilégier la rentabilité à long terme. Le mieux sera de choisir votre système de ventilation en fonction de vos besoins. Alors, vaut-il mieux privilégier une VMC à simple flux ou bien une VMC à double flux pour votre habitation ?
Les VMC à simple flux : le système le plus répandu
Le principe est simple :
- L’air frais de l’extérieur s’infiltre par des petites grilles d’aération qui sont installées à proximité des pièces sèches telles que les chambres, le salon…
- L’air ambiant circule également dans les pièces humides à savoir la salle de bain, la cuisine ou la buanderie grâce à l’espace sous les portes intérieures
- L’air intérieur va ensuite être évacué par les bouches d'extraction et les gaines installées dans les pièces de service
- Cet air chargé en humidité va enfin être expulsé à l’extérieur de l’habitation
Le principal inconvénient de cette ventilation est la déperdition thermique à cause de l’entrée d’air extérieur frais et donc une augmentation de votre facture énergétique. Mais cette déperdition est moindre par rapport à une aération naturelle.
VMC simple flux auto réglable
Ce dispositif est une variable de la VMC à simple flux classique. La principale caractéristique est que les débits d’air sont réglés lors de l’installation en fonction du nombre de pièces. Ils peuvent néanmoins être modifiés par la suite en cas d’aspiration trop faible. L’inconvénient est que ce dispositif pour renouveler l'air ne tient ni compte des conditions climatiques (vent, pluie), ni du taux d’humidité des pièces de l’habitation.
- Plus économique à l’installation (budget autour de 200 euros)
- Débit d’air constant quelles que soient les conditions intérieures et extérieures
VMC à simple flux hygro-réglable
Le principe est le même que la VMC à simple flux auto réglable, à la différence près que l’air pollué des pièces techniques est évacué par des bouches hygroréglables qui s’ouvrent en fonction du taux d’humidité intérieur. Ce dispositif de renouvellement d'air est donc plus performant que la VMC à simple flux auto réglable dans la mesure où l’évacuation de l’air humide est plus rapide et limite le gaspillage.
- Plus coûteuse à l’installation (budget entre 300 et 500 euros)
- Facilité d’installation
- Entretien régulier nécessaire
VMC gaz
Le principe reste le même que la VMC à simple flux classique. Elle permet d’évacuer à la fois l’air vicié mais également les produits de combustion d’une chaudière ou chauffe-eau à gaz. Ce dispositif pour ventiler est essentiellement utilisé dans les logements collectifs et nécessite des mesures de précaution.
VMC double flux : une économie à long terme
Le principe de cette ventilation est le même que la VMC à simple flux à la différence près qu’avec deux réseaux de conduits, elle insuffle également de l’air neuf dans le logement, contrairement à l’autre système de ventilation qui utilise l’air de l’extérieur. Il n’y a donc plus de courants d’air. L’avantage de cette ventilation est qu’elle permet de réaliser des économies d’énergie. En effet, la VMC récupère la chaleur des pièces humides et l’utilise pour réchauffer l’air entrant.
- Plus coûteuse à l’installation (budget supérieur à 1000 euros)
- Meilleur confort : pas de courants d’air
- Appareil de chauffage et de climatisation
VMC double flux thermodynamique
Il s’agit de la combinaison d’une VMC double flux classique et d’une pompe à chaleur. La pompe à chaleur extrait normalement de l’énergie à l’extérieur de l’habitation pour l’injecter à l’intérieur d’un radiateur par exemple. Dans ce cas, la pompe à chaleur va capter l’énergie de l’air extrait par la VMC, c’est-à-dire l’air humide des pièces de service, pour chauffer le logement. L’air sortant est expulsé à l’extérieur.
Ce dispositif peut être utilisé pour le chauffage et la climatisation et permet donc de réaliser des économies de chauffage à condition qu’il soit installé dans un logement dit « passif », c’est-à-dire bien isolé.
- Récupération de 90% des calories sur l’air extrait